Pour dénuder, ho de mes dents
La petite lune de ton sein
Et revenir, l’air de rien
Brûler l’éclat de nos diamants
Je donnerai bien de la tête
Dans tes rondeurs de fine vierge
Et j’allumerai quelque mille cierges
Au temple hippique des ascètes
Et je voudrais même pourvoir
A ce que tu caches ta pudeur
Sous des flanelles de Seigneur
Voici ton roi: J'ouvre la fête!
Pour que tu dormes allègrement
La fesse à l’air, la bouche flemmarde
Je t’offrirai des bêtes bâtardes
Pour tes fourrures de connaisseur
Et si fous rires et quelques têtes
De prise de vue sur tes rondeurs
Me font redire, parmi mes pleurs
Quelque gros mots, bien allumeurs
Je fumerai ton corps charmant
De talismans, et de brûleurs
Et broierai ton rire grisant,
Bravant l’armée de ta pudeur.
Et veillerai à ce que cette tâche
De défeuiller dans l’ordre coriace
De bouche, de torse, de main, de crasse
La ligne antique de ta splendeur
Se brise aux vagues de la lenteur
Avec laquelle tu élances ta Grâce
Ho fauve sombre, ho Nymphe de race
Ho Graal ultime de ma douleur.